À l’issue de leur fabrication, les produits immunisants ne renferment aucun agent de contamination. Les règles d’asepsie les plus rigoureuses doivent être observées au cours de la préparation et de l’administration d’un vaccin :
− se laver les mains avant de manipuler le matériel servant à la vaccination et entre chaque personne vaccinée;
− utiliser uniquement du matériel stérile.
Le port de gants est non requis pour la vaccination. Les gants seront portés seulement si la personne qui administre le vaccin vient en contact avec les liquides biologiques potentiellement infectieux ou présente des lésions ouvertes aux mains. Si des gants sont portés, il faut les changer après chaque usager et se laver les mains de nouveau.
Choix du calibre, de la longueur et de l’angle d’insertion de l’aiguille en fonction du site et de la voie d’administration
Voie d’administration | Site | Calibre | Longueur | Angle d’insertion |
---|---|---|---|---|
Intradermique (ID) | TCT : face antérieure | 25-27 | 1,3-1,6 cm | 5 à15° |
moyenne de l’avant-bras | (1/2-5/8 po) | |||
BCG : tiers supérieur du bras | ||||
Sous-cutanée (SC) | région du muscle deltoïde ou | 25-27 | 1,3-1,6 cm | 90° (aiguille de 1,3 cm ou 1/2 po) |
de la face latéropostérieure | (1/2-5/8 po) | ou | ||
du bras ou antérolatérale | 45° (aiguille de 1,6 cm ou 5/8 po) | |||
externe de la cuisse | ||||
Intramusculaire (IM) chez | muscle vaste externe de la | 25 | Au moins 2,2 cm | 90° |
l’enfant de < 12 mois | cuisse | 22-23(1) | (7/8 po) | |
Intramusculaire (IM) chez | muscle deltoïde ou muscle | 25 | Au moins 2,5 cm | 90° |
l’enfant de ≥ 12 mois et | vaste externe de la cuisse | (1 po) | ||
chez l'adulte | ||||
muscle dorsofessier(2) | 22-23(1) | 2,5-5 cm | 90° |
(1-2 po)
L’illustration suivante montre les angles d’insertion de l’aiguille pour les différentes injections.
COMPARAISON ENTRE LES ANGLES D’INSERTION DE L’AIGUILLE POUR LES INJECTIONS ID (15°), SC (45°) ET IM (90°)
injection ID à 15°
www.who.int/vaccines-documents/DoxTrng/IIP-F/frmod08b.pdf injection SC à 45° injection IM à 90°
www.immunize.org/catg.d/p2020.pdf www.immunize.org/catg.d/p2020.pdf
− voie d’administration : ID, SC, IM;
− site d’injection : région du muscle deltoïde, région du muscle vaste externe ou région antérolatérale externe de la cuisse, etc.;
− date de péremption : lorsque celle-ci est exprimée en mois, le produit peut être utilisé pendant tout le mois. Si une journée du mois est indiquée sur le produit, celui-ci pourra être utilisé jusqu’à ce jour inclusivement. Si la date de péremption est dépassée, il faut utiliser un autre produit.
Il n’est pas recommandé de préparer les seringues d’avance, car on possède peu de données sur la stabilité des produits immunisants dans les différents types de seringues offertes sur le marché.
− vaccin contre la tuberculose (BCG), fiole multidose, inscrire l’heure, car le produit, une fois reconstitué, doit être utilisé en dedans de 8 heures;
− test cutané à la tuberculine (TCT), fiole 1 ml, inscrire la date, car le produit doit être utilisé dans le mois après l’ouverture de la fiole;
− vaccin polysaccharidique contre le méningocoque A, C, Y, W-135 fiole multidose, inscrire la date, car le produit, une fois reconstitué, doit être utilisé dans un délai de 35 jours.
Le vaccin doit être administré le plus rapidement possible après avoir été prélevé de la fiole.
Au cours d’une séance de vaccination, on peut prélever la quantité restante d’une fiole multidose et compléter la dose requise avec une autre fiole si les conditions citées dans le chapitre 4 sont respectées et que ces fioles ont le même numéro de lot.
Le vaccin doit être administré le plus rapidement possible après avoir été enlevé de l’ampoule.
− l’injection du produit dans les tissus adipeux peut nuire à la réponse immunitaire;
− les vaccins contenant des adjuvants administrés par voie SC ou ID peuvent causer, au site d’injection, une irritation, une induration, un changement dans la coloration de la peau, de l’inflammation et la formation d’un granulome.
Par exemple :
− Muscle vaste externe de la cuisse :
2 injections IM, DCaT-Polio-Hib et Pneumocoque conjugué, chez les enfants âgés de moins de 1 an.
− Muscle deltoïde :
2 injections IM (d2T5 et rage) ou 1 injection IM (hépatite B) et 1 injection SC (RRO).
• La bulle d’air laissée dans la seringue avant une injection IM a été évoquée pour l’administration de médicaments irritants et des vaccins contenant des adjuvants (sels d’aluminium). Par contre, il n’y a pas eu d’études pour soutenir cette affirmation. Par conséquent, cette pratique a été enlevée du présent protocole.
Introduction dans le derme d’une quantité minime (entre 0,01 et 0,1 ml) de produit biologique.
Voir le tableau de la rubrique « Choix du calibre, de la longueur et de l’angle d’insertion de l’aiguille ».
Procédure Points importants
1. Choisir le site d'injection; palper la Site habituel : région pour s'assurer que les tissus sont intacts.-pour le TCT appelé antérieurement PPD :
face antérieure moyenne de l'avant-bras;
- pour le BCG et le vaccin contre la rage: tiers supérieur du bras.
Pour l’administration du TCT, De cette façon, le point d’injection est demander à l'usager de déplier le immobile et plus facile à atteindre. De plus, bras, de maintenir le coude et la relaxation diminue l’inconfort chez l’avant-bras appuyés sur la table. l’usager.
Pour l’administration du BCG ou du vaccin contre la rage en préexposition, demander à l’usager de décontracter le membre.
Si c’est un enfant, le vaccinateur tient le bras de l’enfant de sa main gauche de façon que sa main gauche soit sous le bras de l’enfant et que son pouce et ses doigts entourent le bras et tirent la peau.
Laisser sécher le site afin d'éviter à l’usager la sensation de brûlure lors de l'introduction de l'aiguille.
On doit bien voir l'aiguille qui est sous la peau. Ne pas trop enfoncer l’aiguille.
Tiré de Marc Steben, « Le PPD : Outil privilégié dans la lutte contre la tuberculose », Le Médecin du Québec, novembre 1986, p. 49.
Tiré de Marc Steben, « Le PPD : Outil privilégié dans la lutte contre la tuberculose », Le Médecin du Québec, novembre 1986, p. 49.
Cette façon de procéder permet d’éviter les éclaboussures ou les fuites. Lorsqu’une injection ID est pratiquée correctement, le piston est dur à pousser.
L’injection de la solution dans le derme peut causer une sensation de brûlure et de piqûre. Une papule pâle semblable à une peau d’orange apparaîtra immédiatement après l’injection du produit et disparaîtra spontanément en quelques minutes.
Si la papule n'apparaît pas immédiatement :
- pour le TCT : reprendre l'injection sur l'autre avant-bras;
Définition
Introduction dans la couche de tissu conjonctif, sous la peau, d’un produit immunisant.
Voir le tableau de la rubrique « Choix du calibre, de la longueur et de l’angle d’insertion de l’aiguille ».
1. Choisir le site d’injection; palper la région pour s’assurer que les tissus sont intacts.
Demander à l'usager de décontracter le membre.
CHAPITRE 5
Sites habituels pour la vaccination : le tiers moyen de la face latéropostérieure du bras, région du deltoïde et région antérolatérale externe de la cuisse.
De cette façon, le point d'injection est immobile et plus facile à atteindre.
Laisser sécher le site afin d’éviter à l’usager la sensation de brûlure lors de l’introduction de l’aiguille.
Pincer la peau amoindrit la douleur et permet d'injecter le produit dans la couche de tissu conjonctif, sous le derme.
L’introduction rapide et ferme réduit la douleur.
L'injection d'un produit dans des tissus comprimés provoque une irritation des fibres nerveuses et cause de la douleur.
Il n’est pas nécessaire d’aspirer, car il n’y a pas de vaisseaux sanguins dans le tissu sous-cutané.
Introduction dans les tissus musculaires d’un produit immunisant.
Voir le tableau de la rubrique « Choix du calibre, de la longueur et de l’angle d’insertion de l’aiguille ».
Le muscle deltoïde est le site d’injection privilégié pour les adultes et les enfants de 12 mois ou plus; avant l’âge de 12 mois, ce muscle n’est pas assez développé pour l’utiliser.
De préférence, le professionnel ne devrait pas injecter plus de 2 ml de produit immunisant dans le muscle deltoïde.
Le muscle vaste externe est le site d’injection privilégié pour les enfants de moins de 1 an, car il est déjà bien développé à la naissance et il est éloigné des nerfs et des vaisseaux importants. Ce muscle peut aussi être utilisé pour les adultes. Chez l’enfant comme chez l’adulte, l’utilisation de ce site pourrait entraîner une limitation passagère du mouvement de la jambe.
Le professionnel ne devrait pas injecter plus de 5 ml de produit immunisant dans le muscle vaste externe.
Le site d’injection se trouve dans le
tiers moyen, juste au-dessus de la ligne
horizontale.
Le muscle dorsofessier ne doit être utilisé que pour l’administration des immunoglobulines. Chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant âgé de plus de 2 ans, l’injection IM peut être faite dans le quadrant supéro-externe de la fesse. Cependant, il faut s’assurer que l’enfant marche depuis au moins 1 an, temps nécessaire pour que le muscle fessier soit suffisamment développé, avant de choisir ce site. Pour l’enfant âgé de moins de 2 ans, il faut utiliser le muscle vaste externe.
Ce site d’injection est moins immunogène pour plusieurs vaccins, notamment les vaccins contre l’hépatite B et contre la rage (voir les principes généraux au début de cette section).
La quantité de produit qu'un muscle peut absorber varie : 5 ml est habituellement la dose maximale pour un muscle de grande taille (comme le dorsofessier). Les bébés, les personnes âgées et les personnes maigres ne peuvent tolérer un volume de plus de 2 ml. Lorsque la quantité à administrer est plus grande que le volume recommandé, il est nécessaire de diviser la dose en parties qu’on injecte à des muscles différents; le muscle vaste externe et le muscle deltoïde peuvent être utilisés chez l’adulte à qui l’on doit administrer une quantité importante d’immunoglobulines antirabiques.
1. Demander à l’usager de se mettre en position ventrale ou latérale.
S’il choisit la position ventrale, il faut lui Chacun de ces gestes favorise la relaxation demander de pointer ses orteils vers musculaire et réduit l'inconfort. l'intérieur. S’il choisit la position latérale, il faut lui demander de fléchir le genou du côté où sera donnée l’injection.
2. Délimiter le site d’injection en traçant une ligne horizontale allant de l'extrémité supérieure du pli interfessier vers la face externe de la fesse et en abaissant ensuite une ligne verticale qui passe par le milieu de cette ligne.
Le site d'injection se situe dans la partie médiane et supérieure du quadrant supéro-externe.
CHAPITRE 5
Laisser sécher le site afin d’éviter à l’usager la sensation de brûlure lors de l’introduction de l’aiguille.
Chez la personne maigre et l’enfant, saisir la masse musculaire entre le pouce et l’index avant et pendant l’injection.
Il n’est pas nécessaire d’aspirer avant l’injection, puisque aucun problème lié au manque d’aspiration n’a été signalé.
Ne jamais replacer le capuchon de l’aiguille, ne pas plier ni casser l’aiguille.
Introduction d'une quantité d'immunoglobulines antirabiques dans les tissus sous-cutanés et musculaires dans et au pourtour d'une plaie causée par un animal atteint de la rage ou suspecté de l'être.
La totalité de la dose calculée d’immunoglobulines antirabiques doit être instillée dans la profondeur de la plaie et infiltrée autour de celle-ci. S’il est impossible d’administrer en toute sécurité la totalité de la dose au site de la blessure, il faut injecter le reste dans la région du muscle dorsofessier. Lorsque la dose calculée s’avère insuffisante pour infiltrer toutes les plaies, il faut diluer le produit avec du sérum physiologique pour obtenir la quantité nécessaire jusqu’à une dilution 3:1 (ex. : 30 ml de sérum physiologique pour 10 ml d’immunoglobulines antirabiques pour un total de 40 ml).
Note : Une plaie à la figure n'est pas une contre-indication à l'infiltration, étant donné que ce site présente un risque plus élevé de contracter la rage.
Tel qu’il est recommandé par le CCNI et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), il faut laver la plaie avec de l’eau savonneuse (dilution 4:1) pendant plusieurs minutes, même si plusieurs heures se sont écoulées depuis l’incident, car il s’agit d’une des méthodes les plus efficaces pour prévenir la rage. On applique ensuite un agent virucide (ex. : Proviodine 10 %, éthanol 70 %, teinture d’iode ou solution aqueuse d’iode) le plus tôt possible après le lavage de la plaie. On évite si possible de suturer la plaie. Pour une plaie déjà suturée, il faut aussi procéder à la désinfection avant d’y infiltrer les immunoglobulines antirabiques.
Technique d’infiltration
1. Préparer le produit immunisant :
- désinfecter la fiole avec un tampon alcoolisé;
-prélever la quantité d’immunoglobulines antirabiques nécessaire à l’infiltration.
Au besoin, effectuer la dilution dans un volume double ou triple de NaCl 0,9 %, en tenant compte du nombre de plaies, et s’assurer de répartir également le produit entre les différents sites.
2. Mettre des gants non stériles.
3. Introduire l'aiguille dans les lèvres de la plaie, le biseau tourné vers le haut, à un angle de 30 à 90°.
CHAPITRE 5
Il faut évaluer le nombre et l’importance des plaies, car les immunoglobulines antirabiques doivent être données proportionnellement à la grandeur et à la profondeur des plaies.
Utiliser une nouvelle seringue et une nouvelle aiguille lorsque les plaies sont situées à des sites différents (ex. : visage, cuisse). Si les plaies sont trop rapprochées, qu’elles soient ouvertes ou fermées (comme des blessures faites par des crocs), on peut utiliser la même aiguille et la même seringue.
Choisir l'angle en fonction de la profondeur de la plaie et des tissus atteints.
Il y a moins de douleur lorsqu’on introduit l’aiguille dans les tissus sous-cutanés plutôt que dans la peau saine. Exercer une pression directe autour de la région diminue la transmission de la douleur.
blanchiment. Il faut faire attention à la quantité de produit infiltrée aux extrémités et aux zones moins bien vascularisées (nez, oreilles), car l’œdème et le blanchiment apparaissent rapidement.
Infiltration en éventail du plan SC
1 et 2 : changements d’orientation de l’aiguille pour réaliser l’infiltration en éventail.
Infiltration en éventail du plan IM
1 et 2 : changements d’orientation de l’aiguille pour réaliser l’infiltration en éventail.
10. Jeter le matériel et les gants souillés dans les contenants prévus à cette fin et se laver les mains de nouveau.
11. Insérer l'aiguille à travers la peau saine, le biseau tourné vers le haut, à un angle de 30 à 90°.
Ne jamais replacer le capuchon de l'aiguille, ne pas plier ni casser l’aiguille.
Choisir l'angle en fonction de la profondeur de la plaie et des tissus atteints. Injecter le produit en direction de la plaie.
Note : Le reste des immunoglobulines doit être administré par voie IM dans le muscle dorsofessier. D’autre part, la première dose de vaccin doit être administrée par voie IM dans le muscle deltoïde.
Il est important de consigner les renseignements suivants dans le dossier de vaccination tout en respectant certaines normes.
de la personne qui administre le vaccin ou fait le test diagnostique; − la ou les manifestations cliniques survenues après la vaccination, s’il y a lieu. Dans ce cas, on doit remplir le formulaire de déclaration (voir l’annexe E); − les renseignements donnés à l’usager.
• Les notes d’évolution de l’infirmière ou du médecin doivent suivre l’ordre chronologique.
• Il faut inscrire les données suivantes dans le carnet de vaccination de l’usager : − la date d’administration du produit (année-mois-jour); − le nom commercial du produit, par exemple Pentacel; − la quantité de produit administrée; − la voie d’administration; − la signature du professionnel.
5.10 EXEMPLES DE MOYENS POUVANT ÊTRE UTILISÉS AVANT LA VACCINATION POUR SOULAGER L’INCONFORT OU LA DOULEUR
De plus en plus dans la littérature, des méthodes pour alléger l’inconfort et diminuer la douleur associée à la vaccination sont suggérées. En voici quelques-unes.
• Technique d’injection : − on applique une pression au site d’injection pendant 10 secondes avant et après
l’injection; − on tapote légèrement le site d’injection pour stimuler les terminaisons nerveuses; − on laisse sécher le site d’injection qui vient d’être nettoyé avec un tampon d’alcool; − on introduit de façon sûre et rapide l’aiguille au site d’injection par voie IM. Il n’y a
pas de données sur les effets de la vitesse d’injection sur la douleur. − pendant l’injection, il faut stabiliser la seringue pour ne pas qu’elle bouge; − on retire vivement l’aiguille (injection IM) dans le même angle que lors de
l’introduction.
• Techniques pharmaceutiques :
− un médicament de type acétaminophène (pas d’aspirine) peut être administré avant l’injection;
− des anesthésiques topiques (ex. : Emla, Ametop) sont actuellement disponibles dans les pharmacies et peuvent être utilisés pour provoquer une anesthésie superficielle au site d’injection.
Lors d’essais cliniques, on n’a démontré aucune interaction entre l’anesthésique topique (Emla) et la réponse immunitaire aux vaccins contre l’hépatite B (Recombivax HB), contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la poliomyélite (Quadracel), contre Haemophilus influenzae de type b (Pentacel, Act-HIB), et contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (M-M-R II), pour tous les groupes d’âge, de la naissance jusqu’à 6 ans.
Comme l’effet d’EMLA sur la réponse immunitaire à tout autre vaccin n’est pas connu, il n’est pas recommandé d’utiliser ce produit avec d’autres vaccins. Si ce produit a été appliqué, il faudra utiliser un autre site de vaccination.
La monographie d’Ametop indique de ne pas l’utiliser pour la vaccination. Par contre, une étude a démontré que, s’il est utilisé lors de l’administration du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (Priorix), il ne modifiait pas la réponse immunitaire au vaccin.
Il est recommandé aux parents qui souhaiteraient utiliser ces produits de se conformer strictement au mode d’emploi suggéré par le fabricant et de vérifier les contre-indications, les précautions et les réactions secondaires possibles avant leur utilisation.
• Autres techniques :
− un enfant qui est au sec et qui est rassasié et suffisamment habillé répondra moins à une stimulation douloureuse;
− prendre bébé immédiatement dans ses bras après l’injection et lui donner sa sucette, le biberon ou le sein permettront de le calmer et le rassurer;
− caresser ou bercer un enfant après une injection diminuent les pleurs ou la douleur;
− pour un enfant plus vieux, des méthodes de distraction ou de changement de comportement peuvent être utilisées : on le fait respirer ou souffler comme pour éteindre des chandelles ou faire des bulles de savon, on lui raconte une histoire, on lui fait écouter de la musique ou lui demande de compter, on lui demande de serrer très fort la main de sa mère ou de la personne qui l’accompagne;
− l’administration d’un liquide légèrement sucré (il faut éviter le miel) immédiatement avant l’injection peut agir comme calmant ou avoir un effet analgésique chez certains enfants.
• Positionnement de la personne :
− on lui fait adopter une position confortable pour permettre la relaxation du membre. La rotation interne des extrémités distales à une injection réduit le traumatisme tissulaire et la douleur quand l’injection est administrée dans le muscle dorsofessier;
− le fait que l’enfant soit assis sur le parent et installé de façon qu’il ne bouge pas pendant l’injection peut être moins traumatisant pour lui.
On demande au parent de dénuder la jambe droite ou gauche de l’enfant jusqu’au haut de la cuisse. L’enfant doit être assis sur les cuisses du parent :
- un des bras de l’enfant est placé dans le dos du parent, sous le bras;
- l’autre bras de l’enfant est contrôlé par le bras et la main du parent. Pour les enfants âgés de moins de 1 an, le parent peut contrôler les 2 bras avec 1 main;
-les jambes et les pieds de l’enfant sont tenus fermement entre les cuisses du parent et sont contrôlés par l’autre main du parent.